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Conférence internationale sur les droits de l'homme à Genève

Le 15 mars, le Club de la presse de Genève a accueilli une conférence internationale sur les droits de l'homme, au cours de laquelle des survivants du massacre de 30 000 prisonniers et de leurs familles en 1988 ont témoigné. La conférence visait à faire la lumière sur ces atrocités et sur les violations des droits de l'homme qui se poursuivent en Iran.

La conférence a réuni neuf survivants du massacre de 1988 et trois membres de familles de victimes d'exécutions. Ils ont présenté des documents et des rapports aux rapporteurs spéciaux des Nations unies, détaillant les exécutions arbitraires et la disparition d'amis et de membres de la famille. Un militant des droits de l'homme iranien, récemment arrêté pendant les manifestations et père d'un manifestant tué par les forces du régime, s'est joint à la conférence par vidéoconférence.

Intervenants et contributions

Prof. Javaid Rehman, rapporteur spécial des Nations unies : Il a donné un aperçu de la situation actuelle des droits de l'homme en Iran et a souligné l'importance de la responsabilité internationale.

"J'appelle la communauté internationale, en particulier les membres du Conseil des droits de l'homme des Nations unies, à écouter les voix, la douleur et le chagrin des victimes et des survivants du massacre de 1988 et à agir de manière appropriée et décisive pour que justice soit rendue et que les responsabilités soient établies dans le plein respect du droit international et du droit à un procès équitable.

Aua Baldé, président du groupe de travail sur les disparitions forcées ou involontaires (GTDFI) : Le cadre juridique international pour lutter contre les disparitions forcées et la nécessité de mener des enquêtes rigoureuses ont été examinés.

"L'événement d'aujourd'hui nous rappelle que les victimes de disparitions forcées, y compris leurs proches, se battent pour la justice et la vérité depuis plus de trois décennies, et nous rappelle également que l'impunité continue de prévaloir.

Kevin Jon Heller, conseiller spécial du procureur de la Cour pénale internationale pour les crimes de guerre : Mise en évidence des voies juridiques disponibles pour poursuivre les crimes contre l'humanité commis par le régime iranien.

"Puisque le massacre de 1988 peut être qualifié de génocide, les 152 pays qui ont ratifié la Convention sur le génocide peuvent poursuivre l'Iran devant la Cour internationale de justice...".

Wolfgang Schomburg, juge au Tribunal des Nations unies pour les crimes de guerre en ex-Yougoslavie : Il a parlé de l'importance de la justice internationale et du rôle des tribunaux dans le traitement des atrocités commises dans le passé.

"Je suis fermement convaincu que si nous croyons en une paix future et que nous voyons de tels crimes, nous devons intervenir. ... "Personne n'aurait pensé qu'un jour il y aurait une véritable Cour pénale internationale et que beaucoup d'entre nous y siégeraient en tant que juges. Je pense que c'est une raison suffisante pour être optimiste quant à l'avenir".

Kirsty Brimelow, procureur et ancien président du comité des droits de l'homme du barreau d'Angleterre et du Pays de Galles (BHRC) : a souligné la nécessité de poursuivre les actions de sensibilisation et de soutien juridique en faveur des victimes de violations des droits de l'homme.

Sheila Paylan, ancienne responsable des droits de l'homme et spécialiste de la violence sexuelle et sexiste au Bureau des droits de l'homme des Nations unies : Traite des impacts spécifiques de la violence sexuelle et sexiste dans le contexte des violations des droits de l'homme.

"Les événements récents en Iran nous rappellent les conséquences d'un pouvoir incontrôlé et l'importance de la protection des droits de l'homme. L'héritage du massacre de 1988 souligne le besoin de transparence, de responsabilité et de justice pour faire face aux atrocités du passé, sans quoi le cycle de la violence et de l'oppression se poursuivra certainement".

Tahar Boumedra, président de la JVMI et ancien chef du bureau des droits de l'homme des Nations unies en Irak : Présentation détaillée du massacre de 1988 et de la lutte en cours pour que justice soit rendue aux victimes.

"Il est très important que nous fassions tout ce qui est en notre pouvoir pour que des progrès soient accomplis à l'Assemblée générale des Nations unies et qu'une percée décisive soit réalisée grâce à l'application de la compétence universelle.

L'organisation d'une telle conférence dans un contexte de répression permanente a posé des défis importants. La participation d'experts internationaux et l'utilisation de la technologie de la vidéoconférence ont permis de surmonter certains de ces obstacles et d'élargir l'échange d'informations et de soutien.

La Conférence internationale sur les droits de l'homme qui s'est tenue à Genève a mis en lumière les graves violations des droits de l'homme commises en Iran, hier et aujourd'hui. Les témoignages et les discussions d'experts ont mis l'accent sur la nécessité urgente d'une action internationale et d'une responsabilisation.

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