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Appel pour empêcher l'exécution de Sharifeh Mohammadi

Le régime de Téhéran utilise les exécutions comme outil de répression. En recourant de plus en plus à la peine de mort, les autorités intensifient leur terreur contre la population rebelle. La communauté internationale doit agir efficacement et accroître sensiblement la pression sur le régime pour empêcher de nouvelles exécutions.

Début juillet, la militante iranienne des droits de l'homme Sharifeh Mohammadi a été condamnée à mort dans la ville de Rasht, dans le nord de l'Iran. Elle est emprisonnée dans la prison de Lakan à Rasht depuis sept mois et risque maintenant d'être exécutée de façon imminente. Les groupes de défense des droits de l'homme ont demandé aux Nations unies d'intervenir en faveur de l'annulation de la condamnation à mort et de la libération de la militante.

Sharifeh Mohammadi a activement défendu les droits des travailleurs et la libération des syndicalistes emprisonnés au sein de l'Union libre des travailleurs d'Iran. Elle a été condamnée à mort par le système judiciaire du régime, qui sert d'outil d'oppression, sur la base d'accusations fabriquées et sans fondement de "mise en danger de la sécurité de l'État".

Le régime iranien s'acharne sur les femmes qui luttent pour les droits de l'homme. Aucun autre pays n'a vu autant de femmes emprisonnées, torturées et exécutées ces dernières années que l'Iran. L'extrême misogynie du régime est évidente dans les sanctions sévères qu'il inflige à un nombre croissant de militantes.

Sharifeh Mohammadi a été brutalement torturée en prison pour la forcer à s'incriminer devant les caméras avec de faux "aveux". Les visites de sa famille lui ont été refusées et elle n'a pas pu voir son mari et son enfant depuis plusieurs mois.

En Iran, les exécutions sont un moyen de terreur utilisé par le régime contre la population. Les procès qui aboutissent aux condamnations à mort sont arbitraires et illégaux, et ne respectent jamais les normes juridiques internationales. Les accusés n'ont pas accès à l'avocat de leur choix.

Répression brutale : Le régime de Téhéran condamne à mort un travailleur social

Le travailleur social iranien Pakhshan Azizi a été condamné à mort à Téhéran à la fin du mois de juillet. Le système judiciaire de Téhéran, qui sert d'instrument de répression au régime, a accusé le prisonnier politique d'appartenir à des groupes de résistance anti-régime sur la base de motifs peu convaincants. Aucune preuve n'a été présentée pour étayer ces allégations. Les défenseurs des droits de l'homme décrivent cette condamnation à mort comme une nouvelle tentative du régime de réprimer le vaste mouvement de protestation mené par les femmes iraniennes.

Pakhshan Azizi, originaire du Kurdistan iranien, a travaillé comme assistante sociale dans les zones de crise du nord de l'Irak et de la Syrie après avoir obtenu son diplôme universitaire à Téhéran. Elle s'est particulièrement investie dans l'aide aux réfugiés. L'année dernière, elle est rentrée en Iran.

Le 4 août 2023, elle a été arrêtée par des agents du régime à Téhéran et emmenée à la section 209 de la prison d'Evin à Téhéran, qui est contrôlée par les services de renseignement. Là, elle a été soumise à de graves tortures physiques et psychologiques, y compris des simulacres d'exécution. Elle s'est vu refuser l'accès à un avocat et, depuis le début du mois de juillet, il lui est également interdit de contacter sa famille.

Le régime iranien s'acharne sur les femmes qui luttent pour les droits de l'homme. Aucun autre pays n'a vu autant de femmes emprisonnées, torturées et exécutées ces dernières années que l'Iran. Les défenseurs des droits de l'homme appellent la communauté internationale à intervenir en faveur de Pakhshan Azizi, dont l'exécution est imminente.

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