Sharifeh Mohammadi, militante des droits du travail et prisonnière politique à la prison de Lakan, dans la ville de Rasht, a été accusée de "Baghi" (apostasie de l'autorité religieuse) par le tribunal du mollah Hakim Baghiran, un chef d'accusation passible de la peine de mort sous la dictature religieuse fondamentaliste.
Sharifeh a subi des tortures physiques et psychologiques prolongées et s'est vu refuser tout contact avec sa famille et ses enfants dans le but de l'obliger à faire des aveux.
Nous demandons au Haut Commissaire aux droits de l'homme, au Rapporteur spécial des Nations Unies sur la situation des droits de l'homme en Iran, à la Commission d'enquête des Nations Unies et au Rapporteur des Nations Unies sur la violence contre les femmes de prendre des mesures immédiates pour obtenir la libération de Sharifeh Mohammadi.
Nous continuons à utiliser toutes nos ressources pour amplifier la voix du peuple iranien, en particulier des femmes et des jeunes, au sein de la communauté mondiale. Nos efforts visent à exercer une pression internationale pour mettre fin aux exécutions, à la répression et à toutes les autres actions inhumaines de ce type en Iran.