Grâce à vous, nous avons sauvé 3 000 réfugiés de l'exécution jusqu'à présent.

Sauvons des vies ...

Projet urgent : Prisonniers politiques en Iran : risque imminent

Les inquiétudes concernant le sort des prisonniers politiques se sont fortement intensifiées.

Alors que l'attention internationale reste concentrée sur les conflits mondiaux et les tensions régionales, le régime iranien a lancé une campagne silencieuse et systématique de répression contre les prisonniers politiques à huis clos. Avec la fermeture généralisée d'Internet, le renforcement de la présence militaire dans les rues et les conditions de sécurité maximale imposées dans les prisons du pays, les rapports font état d'une escalade dangereuse qui exige une attention immédiate.

Actuellement, selon des sources crédibles, des milliers de prisonniers politiques sont détenus dans des circonstances extraordinaires en Iran. Des dizaines d'entre eux risquent une exécution imminente. Des rapports inquiétants font état de transferts suspects, de lignes téléphoniques coupées, d'heures de sortie annulées et d'une forte présence d'agents des services de renseignement dans les quartiers des prisons. Pendant la guerre

Les droits des prisonniers politiques en vertu de la loi

Malgré ces lois, l'Iran viole régulièrement les droits des prisonniers politiques, en refusant toute protection juridique, en recourant à la torture et en punissant les dissidents pacifiques. Dans le cadre des attaques militaires actuelles, le régime a laissé ces prisonniers sans protection et dans une situation encore plus risquée, en violation flagrante du droit national et international.

En vertu du droit international relatif aux droits de l'homme, et en particulier de la PACTE INTERNATIONAL RELATIF AUX DROITS CIVILS ET POLITIQUES-Tous les détenus ont droit à la liberté, à une procédure régulière, à un procès équitable et à l'absence de torture. Les prisonniers politiques, détenus pour avoir exprimé pacifiquement leur opinion ou leurs croyances, sont protégés par ces normes.

  • Article 32: Nul ne peut être arrêté si ce n'est en vertu de la loi.
  • Article 39: Toute atteinte à la dignité et à la réputation des personnes arrêtées, détenues, emprisonnées ou bannies conformément à la loi est interdite et passible de sanctions.
  • Article 23: Il est interdit d'enquêter sur les croyances des individus, et personne ne peut être molesté ou pris à partie simplement parce qu'il a une certaine croyance.

Fermeture de l'internet

Ces dernières semaines, l'accès à l'internet a été fortement restreint, voire totalement bloqué, dans de nombreuses régions d'Iran. Cette situation a pour effet non seulement d'isoler le public, mais aussi de réduire au silence les familles des prisonniers, les défenseurs des droits de l'homme et les militants qui comptent sur les communications numériques pour dénoncer les abus.

Ce silence n'est pas accidentel. Il s'agit d'une stratégie calculée par le régime pour s'assurer que toute répression potentielle reste cachée au monde.

Verrouillage de sécurité dans les prisons

Selon des informations fiables, Prison d'Evin à Téhéran, en particulier Quartier 8-qui abrite de nombreux prisonniers politiques, a été placée sous haute surveillance. Toutes les communications téléphoniques ont été coupées, l'accès à l'extérieur a été suspendu et des unités spéciales ont encerclé la prison. Des agents de renseignement ont été déployés dans plusieurs sections et une atmosphère lourde et oppressante règne.

Pendant ce temps, au Prison centrale de KhorramabadDes sources locales font état d'une une démarche sans précédent: l'installation de postes de mitrailleuses sur le toit de la prison - une mesure militaire extrême suggérant des préparatifs en vue d'une répression violente.

Prisonnier politique Bijan Bahrami a été récemment transférés en cas d'urgence Les autorités affirment qu'il s'agit d'une tentative de suicide, une version rejetée par des sources indépendantes. Cette situation soulève des questions urgentes sur le traitement et la sécurité des détenus dans tout le pays.

Le massacre de 1988 ne doit pas se reproduire

Ces signaux d'alarme font écho à un chapitre sombre de l'histoire moderne de l'Iran. Au cours de l'été 1988La guerre Iran-Irak s'est déroulée dans la phase finale de la guerre, des milliers de prisonniers politiques ont été exécutés en secret dans les prisons iraniennes. Les lignes téléphoniques ont été coupées. L'accès au monde extérieur a été bloqué. En l'espace de quelques jours, les prisonniers ont disparu, nombre d'entre eux étant enterrés dans des fosses communes dont on ignore encore aujourd'hui l'existence.

Aujourd'hui, alors que les communications sont coupées et que les forces de sécurité sont mobilisées, nous assistons à des schémas similaires. La crainte que le passé ne se répète est réelle et terrifiante.

Prisonniers politiques en danger à la prison d'Evin

Parmi les personnes actuellement menacées figurent de nombreuses femmes prisonnières politiques qui s'est déroulée dans le quartier des femmes de Prison d'Evin. Nombre d'entre eux sont des militants bien connus dans les domaines des droits de la femme, des droits de l'homme, de la justice environnementale et des mouvements syndicaux.

Des chiffres tels que Varisheh Rezaei, Golrokh Iraee, Maryam Akbari Monfared, et Pakhshan Nouri font partie de ces femmes courageuses qui se sont opposées à la tyrannie pendant des années. Aujourd'hui, elles sont confrontées à une incertitude extrême, coupées de leurs familles, de leurs avocats et du monde extérieur. Elles sont sans défense - et ils n'ont aucun endroit où se réfugier.

Nos exigences

Au Verein WelleCompte tenu de l'urgence et du caractère exceptionnel de la crise actuelle, nous demandons ce qui suit :

  1. Intervention immédiate du rapporteur spécial des Nations unies sur les droits de l'homme en Iran
  2. Surveillance internationale des conditions de détention en Iran
  3. Pression juridique et médiatique pour faire cesser les transferts et protéger la vie des prisonniers politiques
  4. Coopération entre les organisations de défense des droits de l'homme pour documenter les violations actuelles
  5. Un appel urgent aux tribunaux internationaux en prévision d'éventuels crimes contre l'humanité

Ce que l'on peut faire : Sensibilisation, pression et solidarité

À l'heure actuelle, l'outil le plus puissant dont nous disposons est sensibilisation.
Chaque message, chaque déclaration, chaque article de presse qui rompt le silence peut sauver des vies.

Nous en appelons à toutes les personnes de conscience :

🔹 Être la voix des prisonniers politiques
🔹 Partager largement ce projet
🔹 Participer à des campagnes internationales
🔹 Soutenir notre travail par des dons, ce qui nous permet de documenter, de publier et de défendre efficacement nos intérêts.

Chargement du paiement sécurisé...
Ecocide en Iran : quarante-six ans de dévastation environnementale sous la république islamique
Persécution religieuse et résistance en Iran : foi, répression et défi
Arrêter les exécutions en Iran, sauver Mehdi Hassani
Sauvegarder en direct Iran Verein Welle
Sauver des vies à l'ombre de la mort

Votre soutien nous permet de défendre les droits des femmes et des minorités.