Les militants des droits de l'homme Behrouz Ehsani et Mehdi Hassani risquent d'être exécutés prochainement en Iran pour avoir défendu la liberté et la démocratie. Condamnés à mort en septembre 2024, ils ont subi des mois d'isolement et de graves tortures. Leurs condamnations à mort, prononcées à l'issue de procès illégaux et inéquitables, ont été confirmées par le pouvoir judiciaire iranien au début du mois de janvier 2025.
Selon certaines informations, le 26 janvier 2025, Ehsani et Hassani ont été secrètement transférés à la prison de Ghezel Hesar à Karaj, où ils devraient être exécutés. Ce développement a intensifié l'inquiétude mondiale et les appels à une intervention urgente.
La communauté internationale a réagi vivement à l'imminence des exécutions. Des experts juridiques, d'anciens fonctionnaires des Nations unies et de nombreux parlementaires ont condamné ces condamnations. Le jour même du transfert des prisonniers, une coalition de 371 éminents experts internationaux et ONG a envoyé une lettre urgente au Haut Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, Volker Türk, l'exhortant à prendre des mesures immédiates pour empêcher les exécutions.
Les membres du Parlement européen ont également pris position en organisant une action photo symbolique pour demander l'arrêt immédiat des exécutions en Iran. Ils ont notamment demandé aux autorités iraniennes de mettre fin aux exécutions de Pakhshan Azizi, Behrouz Ehsani, Mehdi Hassani et Varisheh Moradi. La Cour suprême d'Iran a confirmé les condamnations à mort d'Ehsani, d'Hassani et d'Azizi, ce qui rend la situation encore plus urgente.

La communauté internationale doit agir rapidement pour empêcher ces exécutions injustes. Les organisations de défense des droits de l'homme, les gouvernements et les particuliers du monde entier sont invités à faire entendre leur voix, à faire pression sur les autorités iraniennes et à demander justice pour Ehsani, Hassani et les autres prisonniers politiques dont l'exécution est imminente.